L'ERREUR

 

L'Erreur consiste en ce que l'individu est engagé, pour ce qui relève de sa propre responsabilité, dans une ligne de vie qui n'est pas optimale vis à vis des Valeurs spirituelles rassemblées : Nourriture (satisfactions des besoins, qui excluent à la fois l'abstinence et l'excès), Vérité (adéquation des représentations psychiques avec la réalité, en particulier la réalité de l'individu lui-même), Bonté (bienveillance envers la Nature, y compris l'Erreur humaine), Beauté (bonheur à "sentir" la Nature vivre autour de soi et en soi).

L'Erreur est la concrétisation perverse de la capacité de l'Homme à l'abstraction. En effet, l'imagination, appuyée sur la mémoire, éventuellement chargée d'angoisse, est de nature à créer de fausses valeurs et à leurrer les pulsions, en se substituant à la réalité, dont la réalité de soi-même.

 

Structure de l'Erreur

La racine de l'Erreur s'installe durant les premières années de la vie de l'individu, lorsque son potentiel psychique entre progressivement en fonction et que sa représentation mentale du monde se constitue. Elle consiste ainsi en des images mentales erronées du monde et de lui-même. C'est l'Erreur primaire.

Avec le temps, parfois court, l'Erreur se développe en diverses formes, fruits d'une activité ultérieure plus - mais insuffisamment - rationnelle qui a inclus cette racine comme base. La pulsion d'adaptation, qui est l'agent potentiel de correction de l'Erreur, peut ainsi être à l'inverse l'agent de sa perpétuation et de son développement, par l'élaboration de projets erronés quant au sens de la vie : les faux motifs.

Notamment, lorsque la racine comprend une menace imaginaire, la pulsion d'adaptation - conforme, en quelque sorte, à sa fonction, mais avec ici un effet pervers - bâtit un système de défense à forte composante imaginaire, lui aussi, qui s'ajoute à l'Erreur.

L'Erreur secondaire consiste en ce que la pulsion d'adaptation tend perversement à éliminer le mal-être en soustrayant au conscient l'existence de mémorisations chargées d'angoisse et, plus généralement, tous les éléments constitutifs de l'Erreur : c'est le refoulement. Par ce mécanisme, se crée ainsi un complexe général pervers qu'on appelle "subconscient" et qui exerce masqué une action à la fois puissante et chargée de culpabilité. Le subconscient a en général un caractère logique prononcé, la logique s'exerçant ici dans le cadre de l'Erreur.

Plus avant dans l'Erreur, l'individu, réagissant perversement à son mal-être persistant : d'une part, s'emploie à se justifier lui-même, d'autre part, en rejette la responsabilité sur l'environnement, tout particulièrement l'environnement humain (accusation), à moins qu'il ne se prenne en pitié (sentimentalisme). Il peut aussi inverser les rôles et s'accuser lui-même ou surestimer les autres (ce sont les quatre formes alternatives du même mal-être).

On donne aux niveaux précédents d'Erreur, où le mal-être - et donc la référence à l'Esprit, et donc la possibilité de guérison - est encore franc, le nom générique de "nervosité". Les suivants reçoivent le nom générique de "banalisation" et sont caractérisés par un éloignement important des valeurs spirituelles, associé à la régression de la pulsion de la réalisation de soi vers les objets des autres pulsions. En fait, une majorité d'individus est concernée par les deux. Ces termes doivent donc être perçus comme décrivant des tendances dans l'Erreur.

L'Erreur tertiaire consiste en ce que l'individu "réussit" à refouler la culpabilité vitale elle-même, laquelle laisse place à une sorte de vague ennui de la vie. Il ressent alors une forme inférieure de culpabilité, dite "conventionnelle", qui est la crainte d'être pris "la main dans le sac". Conjointement, il adopte une façade neutre ou parée de fausses vertus, afin de s'assurer les faveurs de l'environnement humain.

S'il s'affranchit même de la culpabilité conventionnelle, il verse alors dans la banalisation revendiquée, forme ultime de l'Erreur en regard de la Nature humaine.

 

Les principaux ressorts de l'Erreur chez le nerveux

Les formes, développements et symptômes que revêt l'Erreur sont innombrables. Par ailleurs, l'Erreur est structurée en un complexe, où une forme renvoie à l'autre et appelle l'autre. La liste suivante retient des bases majeures d'Erreur chez le nerveux, sans prétendre à l'exhaustivité :

 

La fusion dans l'environnement social (manque d'individualité) : l'individu cherche sa valeur dans l'opinion d'autrui. Il intériorise avec peu de discernement les comportements des autres et s'exprime surtout dans le but de les impressionner.

Cette tendance s'oppose à la pulsion d'adaptation et l'individu se condamne à être ballotté, en dépit de sa véritable nature, au gré des fluctuations de son environnement humain. En particulier, il devra tôt ou tard endurer de plein fouet les agressions vaniteuses ou banalisantes dont l'environnement social, en général, n'est pas avare, surtout vis à vis de ce type de profil.

Le refus de grandir : l'individu, trop attaché au souvenir du bonheur simple et primitif de son enfance, lutte perversement contre son émancipation et son entrée de plain-pied dans le monde. Cette tendance s'oppose aussi à la pulsion d'adaptation et se conjugue inévitablement avec une mauvaise intégration dans l'environnement.

L'inadaptation simple à l'environnement social : l'individu n'accepte pas la réalité, qu'il perçoit, de son environnement. Il supporte mal le comportement majoritaire, fortement banalisé. Alors qu'il recherche l'échange vrai et riche, il ne reçoit le plus souvent que fadeur, mensonge, dissimulation, grossièreté, avidité, agressivité, etc... Il doute alors que le Bien soit le Bien et en est désemparé. Monte en lui le sentiment qu'il n'est pas fait pour ce monde là, car il ne saurait se rabaisser pour s'y fondre.

La conceptualisation de soi-même (vision de soi en miroir, hypertrophie du Moi, ...) : au lieu de se baser sur son ressenti, l'individu s'imagine lui-même, se met en scène, se juge lui-même comme de l'extérieur. Il tend ainsi à projeter sur les autres des jugements imaginaires sur lui-même et aussi à faire en permanence le bilan de son comportement passé pour en apprécier la "valeur", en en refoulant plus ou moins les échecs, réels ou imaginaires, qui y ont pris place. Il se voudrait parfait - selon des critères d'ailleurs mal établis -, et est intolérant avec lui-même. Finalement, à vouloir voir en lui la plus grande valeur possible, il perd le sens des seules vraies Valeurs.

Le conflit intérieur essentiel : l'individu ne parvient pas à trouver l'équilibre entre la perception confuse qu'il a des valeurs spirituelles et ses pulsions de base qui tendent à le faire glisser dans la banalisation. Il tend à s'arc-bouter sur les premières, tout en souffrant de ne pouvoir se défouler dans les secondes, qu'il refoule. Il peut aussi craquer sous la fatigue nerveuse et sombrer dans un défoulement nerveux dans la banalisation.

La négligence du corps : l'individu, lancé (à corps perdu) dans la libération de sa pulsion d'adaptation, en oublie de maintenir le bon fonctionnement de son corps, ce qui nuit à la satisfaction de l'Esprit.

 

La surtension de la pulsion d'adaptation : l'individu se fixe des objectifs dont la réalisation, même si elle est possible, est éloignée des possibilités du moment. Il se contraint alors - outre au risque d'une déception finale et tardive, une extrapolation à longue distance augmentant les risques - à être fortement et durablement tendu, ce qui est contraire à la valeur de Nourriture.

Le surinvestissement à l'extérieur : l'individu s'oriente trop vers le monde extérieur et néglige le monde intérieur, en remettant à plus tard son examen et sa remise en ordre. Il se condamne alors à n'en retirer que des plaisirs, certes sains, mais partiels et passagers, au prix très élevé de sa persistance dans sa part d'Erreur.

Le surinvestissement dans l'activité : l'individu cherche par trop à agir et néglige de contempler pour recevoir. Il passe ainsi à côté de la valeur de Beauté.

Le surinvestissement intellectuel : l'individu abuse de la pensée intellectuelle et passe à côté de l'essentiel de la vie, car le plaisir, certes sain lui aussi, de l'exercice de la logique n'en représente qu'une modeste partie. Appliqué au monde des objets, l'abus peut même conduire à l'inefficacité et heurter la valeur de Vérité, l'intellect se perdant dans des développements sans fin et sans justification concrète, tandis que la pensée analogique, bien moins pénible, plus globale et plus sensée, est sous-exploitée.

 

L'angoisse (de la vieillesse, de la maladie et) de la mort : l'Homme est sans doute le seul être vivant à savoir qu'il va mourir en tant qu'individu. C'est un défi pour la pulsion d'adaptation. Pourtant, le défaut d'acceptation pleine et entière de cette échéance inéluctable pour lui (mais pas pour la Vie, qui se perpétue) a pour conséquence inverse, en tendant puissamment et en permanence la pulsion de défense, de lui gâcher la vie.

L'angoisse de sécurité : de manière analogue, l'individu tend imaginativement sa pulsion de défense pour ce qui concerne les dangers extérieurs.

L'angoisse de manquer : de même, pour la pulsion matérielle.

L'angoisse de déplaire : de même, pour la pulsion sexuelle.

L'angoisse d'être un mauvais parent : de même, pour la pulsion parentale.

L'angoisse d'être dominé : de même, pour la pulsion de domination.

L'angoisse de rater sa vie : de même, pour la pulsion de réalisation de soi.

 

La vanité : au lieu de réaliser ses aptitudes, inévitablement limitées, et de chercher à corriger l'Erreur, l'individu s'imagine être d'emblée la réalisation de l'Idéal, tout en notant en permanence l'imperfection des autres. Aussi grotesque que soit cet a priori, la vanité est une forme d'erreur extrêmement répandue, et souvent bien cachée.

Voulant montrer la perfection et donc la supériorité de son Moi imaginaire, l'individu est inquiet de laisser apparaître les imperfections de son Moi réel ; c'est le complexe d'infériorité-supériorité. Il ne tarde pas à abandonner le second pour tout investir dans le premier ; c'est la transposition imaginative. Il développe alors tout un arsenal pour soutenir ce fantôme de lui-même : adoption d'une façade d'important, simulation de qualités, refus de prendre de véritable risque et d'effectuer un véritable travail, auto-propagande et refus de reconnaître toute erreur jusqu'à la plus évidente mauvaise foi, dévalorisation d'autrui et même sabotage de ses actions, etc...

La vanité va de pair avec la négation de la possibilité de l'Erreur chez soi et un refoulement important. Elle jouxte la banalisation et se retrouve d'ailleurs chez la majorité des banalisés. Par ailleurs, les individus vaniteux peuvent se montrer, comme les banalisés, très nuisibles à l'environnement social.

 

L'Erreur chez le banalisé

Il n'y a pas lieu de décomposer ici l'Erreur chez le banalisé. La négation des valeurs spirituelles - qui n'est néanmoins jamais totale - suffit à la caractériser pour l'essentiel. Nous pouvons néanmoins citer quelques traits pour l'exemple : conformisme plat, paresse mentale, goût de la facilité, ..., avidité vers l'argent, les biens matériels, ..., multiplication des partenaires sexuels, mépris de la nature, manque de respect pour les autres : grossièreté, agressions, spoliations, absence de scrupules à nuire à la collectivité pour son "avantage" personnel, cynisme, ...

 

Commentaires

* Outre par le niveau d'erreur en regard de la nature humaine, l'Erreur est graduée à niveau fixé, en amplitude, jusqu'à l'extrême gravité (chez le nerveux : suicide, psychose, ... chez le banalisé : exactions, torture, ... ). Il n'y a pas de frontière entre l'homme dit "normal" et celui dit "psychotique" ou "fou", mais au contraire continuité, passant par la névrose, avec "simple" augmentation d'amplitude dans l'Erreur (proportionnelle à la distance entre le monde imaginé et le monde réel).

Conjointement, il n'y a pas non plus - et donc pas à craindre - de "chute" subite dans la folie. C'est un glissement qui peut y conduire - et qui peut être aussi arrêté et renversé -, se poursuivant au travers des générations (il faut trois générations pour faire un psychotique, dit-on).

* Tout défaut d'acceptation des faits, qu'il s'agisse de l'environnement ou de soi-même, relève de l'Erreur. On a "toujours tort contre les faits". Même si...

* La vision de soi en miroir procède aussi intégralement de l'Erreur, dont elle est, avec la surtension de la pulsion d'adaptation, un des principaux ressorts.

Avec elle, l'individu a une vision du monde distordue à son propre endroit (égocentrisme). Par exemple, alors qu'il est le siège d'une suractivité psychique chargée de tourments, il peut s'étonner du manque de logique simple d'autrui.

En relève, en particulier, toute recherche de valorisation de soi par comparaison avec les autres - qui inclut tout indicateur chiffré, sans exception : titres, revenus, fortune, score, Q.I., etc..., etc... - ou par un bilan de ses réalisations passées. Car, d'une part, il n'y a qu'une échelle de valeur, et elle est interne à chaque individu : c'est la conformité à l'Esprit. D'autre part, la valeur est instantanée, elle n'a pas d'extension temporelle et n'est donc pas sommable dans le temps.

La vanité procède à l'évidence de la vision en miroir. Elle diffère cependant de celle-ci à l'état simple par un trait fondamental sur le plan spirituel : elle lutte contre la vérité. Elle cumule en fait vision en miroir et transposition imaginative : pour la pulsion d'adaptation, l'imagination n'est plus prospective, elle n'est une drogue, une masturbation.

* La dénomination "subconscient" est très juste car, d'une part, ses composantes ont transité par le conscient avant d'être refoulées, d'autre part, les mécanismes subconscients ont une logique très proche de celle des mécanismes conscients. Tel comportement qui semblait illogique devient lumineux de cohérence (dans l'Erreur) lorsqu'on en a perçu les racines perverses.

Conjointement, la topique de Paul Diel : Subconscient-Conscient-Surconscient - le Surconscient étant mis pour l'Esprit - est très supérieure à d'autres en efficacité explicative.

* Agir, pour satisfaire ses (petits) désirs personnels, au sein et au détriment d'une collectivité, implicitement structurée sur un contrat d'entraide, est un mensonge de principe qui s'oppose radicalement à la Vérité, ainsi qu'à la Bonté. Ce ne peut donc en aucun cas satisfaire sainement. C'est au contraire une attitude banalisante, qui est souvent affublée, bien sûr, de fausses préoccupations communautaires, mais aussi parfois proclamée : "tout le monde le fait, donc moi aussi...", "c'est la loi, à chacun de se défendre ses intérêts...", ce qui est la marque de la banalisation revendiquée, ou "mort de l'âme".

* Le banalisé banal ne doit pas être confondu avec le banal. Le premier vit en dessous de son potentiel humain tandis que le second a un potentiel plus bas que la moyenne. Ce dernier peut ainsi, tout en ayant des préoccupations banales, être en conformité avec sa nature, et donc en accord avec la Vie. Il peut aussi être dans l'Erreur, banal banalisé, par exemple.

* Il est bien évident que l'éducation a une grande importance dans la genèse de l'Erreur chez l'individu. La description de l'Erreur permet d'ailleurs de deviner quelles stimulations de l'enfant tendent à l'orienter vers l'Erreur.

Accuser le monde des adultes n'en est pas moins parfaitement vain (et procède aussi de l'Erreur) car les parents ne peuvent transmettre beaucoup mieux que ce qu'ils sont en l'état. Il faudrait alors reporter l'accusation sur leurs propres parents et ainsi de suite, jusqu'à la descendance proche du mutant proto- homo sapiens sapiens. Comme celui-ci n'a pu avoir une descendance que par accouplement avec des individus de son espèce d'origine, nous repartirions pour un tour. Nous finirions enfin par rendre coupable de tous nos maux un être beaucoup moins complexe qu'une bactérie, que l'on s'interrogerait même à qualifier de vivant, et ayant disparu de surcroît, ce qui ne serait pas bien courageux...

Ceci nous ramène à ce que l'Erreur s'est développée en même temps que la Conscience, sur le plan de l'Evolution, et se constitue lors de la structuration de la Conscience, sur le plan du développement de l'individu.

* C'est l'occasion de dire que l'Erreur s'introduit le plus souvent chez l'enfant sans qu'il ait subi une quelconque agression grave, au sens commun, pas plus que parce qu'il est inné chez l'Homme enfant d'endurer certaine contradiction interne (au-delà du principe général de l'Erreur humaine). Les traumatismes infantiles sont liés au développement de la conscience, durant lequel, en l'absence de référentiel préétabli, un événement anodin pour une psyché adulte peut avoir une résonance forte. De ce fait, il sera bien difficile et peu utile, ensuite, à l'enfant devenu adulte de pouvoir décrire ces traumatismes originels.

* Il est notable qu'un potentiel (strict) d'Erreur est possible, qui ne se convertit en Erreur qu'à l'occasion d'un changement d'environnement, ou de condition physique, par exemple. Ainsi, un individu plutôt sain et gai peut à terme être la proie de fortes tensions nerveuses lorsque immergé dans un milieu fortement vaniteux ou banalisé, s'il n'a pas, ne voit pas ou ne parvient pas à choisir de porte de sortie bénéfique.

Il est des éducations globalement positives, permettant à l'enfant de développer ses potentialités saines, qui négligent néanmoins de l'entraîner à reconnaître les comportements et profils pervers et à rester serein dans un environnement banalisé, le cas échéant (à éviter, néanmoins). Ce n'est toutefois pas aisé, car l'enfant, absorbé par la réalisation de soi, est souvent peu réceptif à ces avertissements dérangeants, par ailleurs difficiles à rendre convaincants. Il en paiera alors peut-être le prix, après quelques essais rapidement abrégés et sans conséquence immédiate, lorsqu'il sera contraint à exprimer ses potentialités au sein et au travers d'un groupe.

* Le langage a été élaboré, tant dans l'étymologie que dans la nuance des significations, par des hommes de haute valeur spirituelle. Les mots contiennent ainsi, indépendamment de ce qu'en fait l'usage courant, un potentiel de Sens : c'est la "sagesse du langage". Il en est de même pour les homonymies ; ainsi "gâté".

Gâter les enfants est bien les pourrir (en anglais "spoil" a aussi les deux sens). D'être traité dans sa phase de construction psychologique comme s'il était merveilleusement doué et le centre du monde conduit l'individu tout droit à la vanité, si la promiscuité à l'extérieur ne lui remet pas les idées en place (les comportements à la maison et à l'extérieur sont alors très différents). D'obtenir tout ce qu'il demande et ce qu'il n'a même pas à demander, sans avoir à faire aucun effort, le conduit tout droit à multiplier ses désirs, à ne se refuser aucun plaisir pervers et à considérer comme normal que l'environnement social soit soumis à la satisfaction de ses petits désirs personnels ; autrement dit, cela le conduit tout droit à la banalisation, qui, avec la vanité, est la grande plaie de la société humaine.

 

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